vendredi 18 septembre 2015

Un peu de poésie dans ce monde de geek...

Amazing Creativity !

Posted by Tavi Castro on Tuesday, March 17, 2015

mercredi 23 juillet 2014

Interview #1 IN WOMEN I TRUST : Julie Gutton rencontre Lauranie d'Esprit Chocolat



On pourrait presque dire que Lauranie est tombée dans le chocolat quand elle était petite tellement elle en parle avec détermination. Pourtant si elle avoue avoir goûté son premier carré à seulement 4 mois, c’est au fil du temps qu’a muri cette passion.Première interview pour mon projet "In Women I Trust" avec Lauranie Nonotte d'Esprit Chocolat, vous allez fondre... !


Qu’est ce qui fait la réussite de sa société ?

- Une fine expertise du produit, plusieurs années à fréquenter des clubs d’amateurs a permis d’éduquer son palais !
- Le réseau qu’elle s’est constitué avec des professionnels du chocolat, des artisans…
- Enfin, son efficacité et sa ténacité de femme entrepreneure

Vous l’aurez compris, Lauranie est une battante qui pour faire fonctionner sa petite entreprise a plusieurs cordes à son arc !

Qui sont ses clients ?

- Des étrangers qui découvrent le Paris Gourmand au travers d’un parcours documenté - Des entreprises pour du teambuilding - Des particuliers, une nouvelle offre qui verra le jour à la rentrée. Une bonne idée cadeau pour la fête des mères ou encore l’anniversaire d’un ami

Et comme Lauranie parle mieux que quiconque de son histoire et sa société, j’ai décidé de partir à sa rencontre et vous livrer son interview. Magnéto Massol ! (C’est le nom de celui sans qui cette interview n’aurait pu être réalisée et je dois dire que pour une presque première, le résultat est plutôt au rendez-vous ! Merci Clément !)



Comment contacter Esprit Chocolat ? C'est par ICI

jeudi 17 avril 2014

/ / / / / / / / / / Et si on prenait le temps! / / / / / / / / / /



Cela fait longtemps que j'avais envie de parler du temps, pas du temps qu'il fait dehors même s'il engage des conversations au quotidien et en nombre !

Le temps dont je veux parler est celui du temps qui passe, source d'inspiration sans fond pour ceux qui créent : écrivains, vidéastes, poètes...

"Le temps manque pour tout" disait Balzac,
"Hier encore j'avais 20 ans" chantait Aznavour,
"Eloge de la lenteur" publié en 2005 par Carl Honoré s'exporte dans 23 pays, sans oublier Kundera qui dédie son 7ème roman "La lenteur" au sujet.

Du haut de mon regard de jeune femme moderne (on essaie), amusée, citadine mais aussi inspirée j'ai tenté de questionner ce temps au travers notre quotidien souvent malmené :

//////////////////////////////Et si on prenait le temps! ////////////////////////////////





samedi 29 mars 2014

Quel « mode d’emploi » pour entreprendre au féminin ?

C’est la question à laquelle tentaient de répondre une poignée de femmes entrepreneures réunies le 4 mars dernier lors d’une soirée dédiée à l’entreprenariat féminin.



Cette rencontre était organisée par BNP Paribas et WBMI dans le concept store de la BNP, place de l’Opéra à Paris.

Pas mal de temps que la volonté de croiser des femmes qui ont fait le choix de l’entreprenariat m’animait. Le temps d’une soirée, j’ai rencontré ces femmes, je les ai écoutées, j’ai posé mes questions. Ces interactions m’ont permis d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion et de faire écho à pas mal d’interrogations que j’avais déjà eues sur le sujet.

Même si pour certaines j’avais déjà les réponses, c’était important pour moi de conforter mes idées. J’avais par exemple cette question de savoir s’il y a un moment dans sa vie plus opportun qu’un autre pour se lancer ? En effet, si l’on s’écoute trop, ce n’est jamais le bon timing !

J’ai redécouvert que l’entreprenariat est vraiment le fruit d’un parcours individuel. Il n’y a pas de bon ou mauvais moment pour se lancer, il faut juste avoir le courage de passer le pas. Cette décision est très personnelle même si elle a des répercussions sur ceux qui nous entourent. C’est peut être davantage sur ce dernier point qu’il faut passer du temps pour expliquer et se concerter sur ce qui va changer dans l’organisation de la vie familiale par exemple.

Autre interrogation, y a t’il un tempérament plus adéquat à avoir pour être une entrepreneure ? Faut il être plus combative, plus forte, plus sociable que les autres ? En réalité, il n’y a pas de prédisposition à l’entreprenariat même si avoir une tête bien faite aide toujours, le plus important est de croire dans son projet et savoir transmettre son enthousiasme. En résumé : on ne nait pas entrepreneure, on le devient.

Le lieu du rendez-vous était accueillant mais il y avait quelque chose d’assez improbable à se retrouver là : 100 femmes, 100 personnalités, 100 parcours. Ce qui les lie c’est qu’elles ont décidé de prendre le chemin de la liberté mais pas toujours le plus évident. Elles se retrouvaient le temps d’une soirée pour confronter leurs expériences, leurs doutes, leurs difficultés mais aussi leurs succès.

Plusieurs éléments sont revenus parmi les témoignages de ces femmes. Des conseils que j’avais déjà entendus sur l’entreprenariat en général mais toujours bon à reprendre.

L’importance de :

# Bien s’entourer

# Faire appel à des experts lorsque cela est nécessaire



# Apprendre à déléguer

#Prendre du recul par rapport à son activité



# S’accorder du temps pour soi, du temps pour se ressourcer mais également pour digérer ce que l’on vit au quotidien

# Penser à s’octroyer des moments d’incubation nécessaires pour être à nouveau dans la création et l’innovation.

La même entreprise dirigée par la même personne depuis 30 ans est une aventure au quotidien parce que l’on doit s’adapter aux changements.



J’ai trouvé leurs témoignages très intéressants, une d’entre elles avait été salariée, puis indépendante et enfin entrepreneure. Un parcours à tâtons jusqu’à l’entreprenariat où elle a pu réellement se réaliser alors qu’avant elle finissait toujours par « tourner en rond » dans son activité.

Un chiffre : 32% de femmes entreprennent contre 68% d’hommes, « ça calme » comme j’ai pu l’entendre dans l’assistance.



Les échanges manquaient cruellement de présence masculine. Difficile d’avancer réellement sur ce sujet si l’on ne donne pas aussi la parole aux hommes, non ?

Nous avons rencontré Isabelle Deprez, coach et conférencière. Elle nous a rappelé comment dès le plus jeune âge, nous étions socialement éduquées pour être de gentilles petites filles sages d’intérieur pendant que les garçons d’un naturel bagarreur allaient se défouler à l’extérieur.

Son conseil : enlever cette paire de lunettes déformante que nous avons toutes et tous sur le bout du nez et voir les choses telles qu’elles sont et pas comme on nous fait croire qu’elle sont depuis toujours.

J’ai fait une jolie rencontre, celle de Lauriane d’Esprit Chocolat dont l’interview pour Faubourg Montmartre sera en ligne ICI prochainement.





Pour conclure, j’emprunterai cette phrase pleine de bon sens à une intervenante de la soirée (Fondatrice de Booster Academy) : « Les femmes qui se lancent dans l’entreprenariat sont des hommes comme les autres ».

mercredi 12 mars 2014

La fin du CV… le changement c’est maintenant !

J’adore me lancer comme ça sur des sujets que je ne maîtrise pas du tout, des terrains glissants. En fait si l’on maitrisait tous les sujets sur lesquels on s’exprime ce ne serait plus instructif mais cela limiterait le débat car qui dit maitrise dit moins d’interrogations et d’explorations, moins de nouvelles pistes de réflexion.



Un sujet n’est jamais acquis et cela même s’il est traité par un expert car il est en constant renouvellement grâce aux variations de cette société qui nous entoure et nous nourrit.

Je vais peut être passer pour la rabat-joie de service mais en France il y a vraiment des choses qui ne changent pas ou ne semblent pas vouloir changer. Je ne sais pas comment cela se passe chez nos voisins européens, s’ils ont autant le goût pour l’immuabilité que nous mais d’après ce que j’ai pu entrevoir la réponse est clairement non.

Pourtant ils nous l’avaient annoncé les politiciens français ce changement, clamant haut et fort « Le changement c’est maintenant… ». Comme si nous étions dans un tel calme qu’il fallait prévenir pour ne pas brusquer les choses et les personnes. Et puis plus rien ou pas grand chose.



Et bien pour le CV la dynamique est la même, la question bête que je me pose c’est :

Comment en 2014 peut-on encore demander un CV ?

A l’ère du web 3.0 comment peut-on vouloir être une entreprise agile, innovante ou se revendiquer comme telle et être encore aussi rigide et conformiste dans ses modes de recrutement.

Je parle du CV parce que c’est le graal français, déjà il y a les diplômes, je ne veux pas faire de procès d’intention aux grandes écoles mais je l’attends toujours l’étude sur le management qui me prouvera qu’un être qui sort d’une grande école est un meilleur manager qu’un mec qui sort de l’école de la vie.

Ensuite viennent les expériences, restez trop longtemps sur un poste et vous passerez pour le type qui ne sait pas prendre de risque et relever de nouveaux défis, celui qui ne saura pas s’adapter aux changements justement.

Changez fréquemment de job, de poste et d’entreprise, et il y aura chez vous ce quelque chose de pas du tout rassurant, en mode inquisition silencieuse où seul le regard en dit long : « Elle va nous faire la même, c’est sûr », ils se demanderont si cette personne sera constante dans son travail et sa dévotion à l’entreprise.

On tomberait presque dans le grotesque, c'est ce que dénonçait avec beaucoup de talent Stéphane de Groodt dans les entretiens pour CIC.



Ici et là, je fais juste une constatation, je n’ai pas de clefs, je n’ai pas de réponse au problème, je ne suis pas une experte en RH et même si je trouve le sujet passionnant, je n’ai pas moi même envoyé des millions de cv et passé des millions d’entretiens.

Je me demandais juste si à l’air du digital, ce cv ne pouvait pas disparaître pour laisser place à une nouvelle présentation de soi qui comprenne nos qualités professionnelles certes mais également le système de valeur auquel nous appartenons.

Peut être davantage lié à nos comportements, nos aspirations, ce qui nous a construit au quotidien car certes si nous entrons dans l’ère de l’individualisme poussé à outrance où le plus vaillant des guerriers remportera tous les combats, la véritable victoire, elle, est liée au collectif, ce que trop souvent ceux qui dirigent et emploient oublient.

lundi 1 avril 2013

Redécouvrir Paris : un peu de bon temps à Menilmontant

Face à la Maison des Métallos : statue de Jean-Jules Pendariès, Le Répit du travailleur - @JulieGutton

Paris est une ville majestueuse mais il est parfois difficile de s’en rendre compte lorsqu’on la côtoie au quotidien. Le métro, la populace, le brouhaha viennent perturber le rapport que l’on peut avoir à la ville. Pris dans l’engrenage du quotidien, une certaine lassitude s’installe dans le regard de chacun.


J’avoue qu’à certains moments je ressens cela très fort, il y a comme un sentiment d’ennui qui vient gangréner mon âme (une belle image de poète maudit que je dois jouer assez mal par ailleurs). Pourtant Dieu seul sait combien j’aime cette ville. Trente quatre ans que je partage une relation amoureuse, quasi fusionnelle qui fait naitre un manque réel lorsque je la quitte trop longtemps.

C’est important de redécouvrir sa ville, s’extraire de son quotidien et contempler ce qui nous entoure avec un autre regard. Prendre de la distance par rapport aux choses qui nous accompagnent mais que l’on ne voit plus. Selon les propos de Maurice (Merleau-Ponty, philosophe) « Il est vrai que le monde est à la fois ce que nous voyons, et pourtant il faut apprendre à le voir ».

C’est ce que j’ai tenté de faire aujourd’hui de façon non pas philosophique mais pragmatique : j’ai troqué un déjeuner dominical au vert pour redécouvrir Paris.

Direction l’Est parisien et la rue de Menilmontant qui porte si bien son nom. La personne qui m’accompagne est fumeuse (c’est mal), a bout de souffle après quelques mètres nous décidons de nous installer à la terrasse d’un troquet attirées par de jolies tables et chaises multicolores. L’air est frais, les nuages passent et viennent caresser de leurs ombres le bitume. Le temps semble suspendu, l’environnement est calme et propre à la contemplation.

Le mélange des genres est là : un jeune couple au style vestimentaire certain, un peu punk à chien pour la coiffe avec salopette et chemise écossaise pour la tenue. Le genre de look plutôt improbable à Paris mais que l’on rencontre volontiers outre Manche.

En bout de terrasse une jeune femme brune avec un grand chapeau en feutre gris dévore un roman (le chapeau ressemble fortement à celui de la marque Sessun collection automne/hiver 2012 pour être précise et encore en vente ici). Elle porte des collants noirs parsemés d’étoiles (disponibles chez Asos ici mais les siens sont plus raffinés). A ma droite un autre couple, cette fois des quarantenaires se passionnent autour de la sortie du livre d’un ami. La femme porte des bottines beiges à paillettes dorées sur le talon, je les reconnais puisqu'elles avaient fait l'objet d'un précèdent billet, elles viennent de chez Aldo!

Un quartier populaire avec des airs de campagne à Paris, le mélange des genres et des cultures est là. C’est en peu de mots le résumé que l’on peut faire de ce quartier.

Ce mélange est le fruit d’une tension. Une tension créative : des jeunes qui se bousculent en riant aux éclats, de charmantes maisonnettes sur cour pavées adossées aux barres d’immeubles des années soixante dix, des devantures abandonnées couvertes de graffs colorés et d’affiches superposées sur lesquelles la nature tente de reprendre ses droits.

Le second mot d’ordre du quartier c’est la surprise, on pense s’engouffrer dans une rue abandonnée et l’on arrive dans un lieu très animé. C’est le cas de la rue Boyer avec la salle de concert la Maroquinerie à quelques pas de la Bellevilloise qui ne désemplit pas même un week-end comme celui-ci.

Plus haut, au 121 de la rue Menilmontant, crèche le pavillon Carré de Baudouin qui propose une exposition d’un collectif d’artistes qui se sont justement penchés sur l’ordinaire contemporain. Le but de l’exposition « All this here »  est de « Transfigurer le quotidien, le voir différemment, non pas dans sa banalité mais dans sa potentialité ».

L’affiche (3) et la thématique donnent envie d’en découvrir plus mais l’endroit est clos les dimanches et jours fériés. So next time...

Nous décidons de revenir sur nos pas, direction la Maison des Métallos pour voir ce qui s’y passe. Devant l’établissement le printemps est célébré par un sol recouvert de cerisiers en fleurs dessinés à la craie (2), l’on doit veiller à ne pas marcher sur l’œuvre pour ne pas l’abimer. A l’intérieur, le spectacle de l’après midi bat son plein,  le mois d'avril propose une programmation riche avec rencontres, débats, projections, ateliers et fête les 20 ans de la compagnie Tamèrentong (8).



Allez, une dernière descente, en velib cette fois, parce que si l’on est des sportives du dimanche l’on n’est pas pour autant des randonneuses aguerries. Direction le café le Plein Soleil métro Parmentier pour finir cette redécouverte autour d’un chocolat en terrasse et profiter des derniers rayons qui se font rares.

 (1) Rue Menilmontant - Devanture d'une boutique aux couleurs acidulées - @JulieGutton
(2) Maison des Métallos - Dessins au sol à la craie de cerisiers en fleurs - @JulieGutton
(3) Le Pavillon  Carré de Baudouin - Affiche de l'exposition "All this here" - @JulieGutton
(4) Direction le théâtre de Menilmontant - @JulieGutton
(5) Façade de la Miroiterie (ancien squat artistique) après expulsion - @JulieGutton
(6) Oh les mains! @JulieGutton
(7) Le barbu - @JulieGutton
 (8) La Maison des Métallos fête les 20 ans de la Compagnie Tamèrentong - @JulieGutton

lundi 25 février 2013

«Chaleeeeeur...» do Brazil chez TUDO BOM



La rue des Abbesses est réputée pour ses boutiques de créateurs. Aux côtés des enseignes que tout le monde connait, il y a celles qui se font plus discrètes et qui offrent parfois de jolies surprises. 


C’est le cas de la boutique Tudo Bom située au début de la rue des Abbesses, (avec une petite soeur dans le Marais). 

Pour les non hispanophones, traduisez « tout va bien » en portugais, une mode 100% coton bio fabriquée do Brasil et lancée par un français avec le label commerce équitable.




Les couleurs éclatantes en vitrine sont une invitation à la découverte que l’on accepte volontiers surtout lorsque le thermostat affiche des températures négatives à l’extérieur.

// Décoration boutique Tudo Bom - Rue des Abbesses //
Crédit Photo : Julie Gutton


Deux jolies découvertes de créateurs :

La première côté bijou avec la série Hipanema. 

Ce sont là 4 des modèles originaux qui sont en vente.

Des lignes de perles entrelacées avec des rubans colorés, pour certains filés avec des coquillages, très pratique aussi le fermoir aimanté. 
Sorte de «gri gri» contre la mauvaise humeur qui reflète selon le gérant de la boutique la personnalité de celles ou ceux (BUZIOS) qui les portent. 

Le bleu nuit (COPPER) pour les brunes fatales, le rose fushia (GOLD) pour les blondes extraverties et le turquoise (BAHIA) pour les fausses timides.



// Vitrine Tudo Bom - Rue des Abbesses //
Crédit Photo : Julie Gutton

// Bracelet (GOLD) - Collection Winter 2012 //
Crédit Photo : Julie Gutton
// Bracelet (BAHIA) - Collection Winter 2012 //
Crédit Photo : Julie Gutton
Pour la petite histoire, deux françaises rencontrées à Rio ont lancé la marque 
qui commence à faire son petit bout de chemin et s’exporte plutôt bien. On retrouve depuis peu leurs créations sur le site d’Urban Outfitters.

La seconde jolie découverte de la boutique, cette fois-ce sera côté souliers avec la créatrice Patricia Blanchet (bah non, je ne connaissais pas désolée...), qui m’a fait un gros appel du pieds.

J’aime le côté fantaisiste mais juste comme il faut de son travail, les couleurs vives et les matières soignées.

Tout simplement élégantes, on les imaginerait presque davantage orner nos étagères que fouler le parterre parisien.


J'ai complètement craquée pour la collection PRINCESSE D'AMOUR, déclinée en  rouge nude ou encore en doré, c'est en rose fushia qu'elles sont exposées en boutique.

Tiens, tiens cette couleur audacieuse (pour la saison) me rappelle quelque chose... 
Et bien entendu : ne surtout pas craquer même si c'est pour la bonne cause! I CAN DO IT! I CAN DO IT!  I CAN DO IT! 


// Bottines Princesse d'Amour (RED dingue) //
Source : page Facebook Patricia Blanchet

// Bottines Princesse d'Amour (GOLD) //
Source : Sarenza.com 


// Bottines Princesse d'Amour (PINK) //
Crédit Photo : Julie Gutton
I CAN DO IT.... OR NOT!!!